Des CONTRADICTIONS dans la Bible ?

« La Bible est truffée de contradictions. » Voilà ce qu’on rabâche aujourd’hui. Ainsi, la Bible ne serait absolument pas crédible, et encore moins la Parole de Dieu.

Mais de quelles CONTRADICTIONS parle-t-on ? En fait, dans la Bible, nous ne trouvons que des variantes ou des divergences sur des données anecdotiques qui n’altèrent nullement l’essentiel du message biblique. Rien à voir donc avec de vraies contradictions, du genre : « Aimez vos ennemis », puis ensuite « Tuez vos ennemis ».

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Les variantes de la Bible ne changent pas son messageLes chiffres de l’armée d’Israël peuvent varier selon les passages bibliques ; ainsi que la mort de Judas (Mat 27 et Act 1 ; voir ici), ou les généalogies de Jésus (Mat 1 et Luc 3; voir ici ou ici), ou les récits de la conversion de Paul sur le chemin de Damas (voir ici) ; etc. Les variantes ne changent rien à l’essentiel des faits historiques et du message, et s’expliquent souvent avec l’analyse historico-critique qui distingue les subtilités des langues et les diverses interprétations possibles d’un mot, ou encore les intentions des écrivains bibliques qui orientent leur récit ; ou tout simplement les informations approximatives des écrivains bibliques. (Le téléphone n’existait pas à l’époque, ni la photographie…)

Notons que même aujourd’hui, les témoignages ou rapports d’événements comportent très souvent d’importantes variantes dues aux « points du vue » des témoins. De plus, même à l’ère des hautes technologies, de grandes différences apparaissent dans l’évaluation ou l’interprétation d’un événement. Par exemple des conflits et de leurs multiples facteurs. Ou des manifestations : les chiffres de la police et les chiffres des organisateurs peuvent varier considérablement, ce qui n’empêche que l’événement a bien eu lieu, photos à l’appui.

S’agissant de la Parole de Dieu, on pourrait s’attendre à une justesse sans failles. Mais ce serait oublier que les saintes Écritures sont ‘humano-divines’ : inspirées par Dieu, oui, mais écrites par des hommes à une époque où n’existaient ni les moyens ni les exigences historiques d’aujourd’hui. D’où des imperfections comme dans toute œuvre humaine, qui n’en porte pas moins son message et sa lumière.

LES 4 ÉVANGILES sont au cœur cette question. À première vue, leurs divergences prouveraient qu’ils sont caducs, donc non crédibles. Mais pour les historiens, ces variantes plaident plutôt en faveur de leur authenticité. Car dans l’hypothèse d’un roman mythologique, nous aurions un seul évangile, forcément lisse et uniforme. Cela serait plutôt suspect ; trop beau pour être vrai !

Les 4 évangiles sont au contraire des témoignages des premiers chrétiens, qui furent reçus et respectés sans retouche. Pourtant, il y avait de quoi corriger ou gommer bien des faits compromettants ; tel le triple reniement de ce pauvre Pierre, qui aurait sûrement préféré l’effacer des évangiles. Et aussi pour les nombreux reproches de Jésus à ses apôtres, « hommes de peu de foi et sans intelligence. »

CONCLUSION : Prétendre que la Bible est bourrée de contradictions est un abus de langage, qui devient à la longue un mensonge. Mais ces allégations sont faciles et répétées aujourd’hui, que ce soit pour discréditer la Bible, ou pour ‘blanchir’ le coran de ses propres contradictions.

La question des contradictions concerne avant tout le Coran. Celles-ci y sont flagrantesau point que le texte coranique ne s’en cache même pas. Sa « loi de l’abrogation » justifie l’abrogation de versets dits antérieurs (versets pacifiques « mecquois ») pour les remplacer par des versets ultérieurs (versets violents « médinois » Cf. S.2.106, « sourate de l’abrogation » + S.16,101). Notez que ce sont toujours les versets violents qui abrogent les versets pacifiques.

Ceci n’empêche pas le Coran de se dire parfait, et révélé dans une « langue arabe très claire » (S.26,195 ; S.16,103), et « sans contradictions » puisqu’il vient d’Allah (S.4,82).

Les faits historiques et l’actualité, avec les innombrables persécutions et violences perpétrées au nom du Coran, devraient nous interroger davantage sur la prétendue « religion d’amour, de tolérance et de paix ». « On juge l’arbre à ses fruits » (Mt 15). (Voir les dizaines de milliers d’attentats sanglants depuis le 11 sept. 2001)

Un apostat de l’islam : « Je ne peux rien tirer de bon du coran. Dès qu’il y a un bon verset, un autre le contredit. »

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